Investir dans l’ancien immobilier, la stratégie gagnante

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Publié le : 15 janvier 20184 mins de lecture

Investir dans la pierre est une affaire rentable dont le prix a manifestement augmenté ces dernières années, ce qui a poussé certains bailleurs à chercher des solutions moins couteuses, mais toujours rentables. Ils ont ainsi décidé de faire du vieux avec l’ancien surtout que l’État propose de les aider à financer les travaux via un avantage fiscal. Une telle alternative est davantage rentable si l’acheteur compte louer ce bien.

La rénovation dans l’immobilier ancien

Se tourner vers l’achat d’appartements anciens, qui requiert des travaux, vous fera bénéficier de déductions et de subventions et vous permettra de défiscaliser. Veillez à ce que le prix d’acquisition ajouté à celui des travaux ne soit pas supérieur au prix du marché. Les subventions de la commune ou de l’État s’obtiennent, suivant les régions. Il suffit de surveiller le dynamisme local et la qualité de l’emplacement.

Emprunter pour la réalisation des travaux

La réalisation des travaux de rénovation pour un bien immobilier ancien est l’une des alternatives intéressantes parce que les intérêts d’emprunts sont déductibles des impôts. Un projet bien construit s’estime d’une rentabilité avoisinant les 6%.

Si vous ne disposez pas du budget suffisant pour vos travaux de rénovation, adressez-vous à l’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) dont les subventions peuvent atteindre 70% du montant des travaux, ce qui vous permettra d’offrir à vos locataires des prix plus bas que le marché local et sur 9 ans. Préférez les subventions en début d’année pour s’assurer de l’aboutissement de votre projet. D’ailleurs, certaines villes en France se mobilisent pour organise des Opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH) dans le but de fournir des subventions complémentaires pour les investisseurs. La totalité du montant ne dépassera pas les 80 % du montant des travaux.

Investissement dans l’ancien, alternative prisée par les acheteurs

Les acheteurs de biens immobiliers optant pour l’ancien n’ont pas du tout tort. En 2013, selon le rapport de l’observatoire de Meilleurtaux.com, courtier en crédit immobilier, les investisseurs cherchant un placement dans la pierre ont acheté 16 % dans le neuf et à 74% dans l’ancien et à seulement 16% dans le neuf. Pourtant deux ans auparavant, ils étaient de 38 %. Ceci est dû à la multitude d’émissions de décoration et de home staging.

Les prix sont plus onéreux dans le neuf que dans l’ancien, de 20 à 30% plus cher et malgré la petite baisse de 2,2% au troisième trimestre 2013, selon la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), le prix moyen dans le neuf s’établit de 3.957 euros pour un T3 jusqu’à 4.037 euros pour un T1. Le neuf requiert aussi un ticket d’entrée plus élevé que dans l’ancien, son prix entrave la rentabilité d’un investissement pour la location.

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